• La Peur, ma nouvelle amie pour le grand saut...

     

    La Peur, ma nouvelle amie pour le grand saut...

     

    Je suis heureuse.

    Heureuse de manière modérée mais heureuse tout de même.

    Rires...

     

    Je suis contente et satisfaite, parce que j'avance.

    Dans la vie on ne peux pas tout faire en même temps.

    Effectivement j'ai d'abord commencé avec la peur mais aussi le courage de briser le cœur de quelqu'un, mais aussi de reprendre ma liberté, de sauter le pas ultime, de recommencer les choses, mais seule.

    Je n'avais pas conscience de l'énergie et de la force mentale et émotionnelle qu'il me faudrait pour pouvoir partir. Faire face à la douleur de l'autre, tenir bon, penser à soi, « sauver sa peau », se libérer des biens matériels, se libérer de la culpabilité, dissocier l'empathie et la compréhension, s'en aller malgré tout ce qui sera dis ou supplié.

     

    Alors bien évidemment, cela aurait été difficile, voir extrêmement dangereux pour ma santé mentale, de quitter mon travail en même temps.

    Deux ans plus tard, cela devient une nécessité.

    Et cela devient possible aussi, après avoir progressé à grands pas sur moi même.

    On m'a dis que j'étais douée, courageuse, rapide. J'en suis contente.

    D'ailleurs j'ai tellement bien progressé que j'ai eu l'impression que tout pouvait se régler dans ma vie et ma tête aussi vite que le reste déjà abordé et traité.

    Ce n'est tout de même pas ma faute si les choses s'arrangent aussi bien parfois et que du coup je m'y habitue tellement que j'ai du mal a accepter quand les choses n'avancent pas comme je voudrais, ou comme je m'y attend. ;)

    Hors dernièrement je me suis dis, « je dois partir. »

     

    Mais je n'arrivais pas à savoir par quoi commencer. Quoi faire de ma vie ? Revoir toutes les cordes que j'ai à mon arc tout en restant réaliste sans être défaitiste ou négative.

    Mais dans les grandes lignes, la couture ne me ferait pas vivre, l'écriture non plus, pas encore...

    Mes compétences audio visuelles existent mais je n'ai plus envie de les exploiter sauf pour des projets personnels.

    Parvenir à trouver ce qui me plait et ce qui peut me faire vivre en même temps.

    Bien sûr je sais faire des tas de choses mais cela ne suffit pas.

     

    Et puis sans trouver cet ordre de réflexion, par quoi commencer, où retrouver la confiance en moi, comment ne plus avoir peur, ne pas rester paralysée et enfin trouver ma voie.

     

    Je suis arrivée à ma séance avec en tête la certitude que l'EMDR, si magique pour certains maux, allait pouvoir m'aider pour diminuer mes craintes. Il fallait trouver les causes. Pourquoi j'ai peur et une fois que je sais, on l'élimine !

    Rires.

    Et puis ma thérapeute a eu un sourire bienveillant et m'a dit : « Vous savez la peur est normale. Elle permet de vous sauver. De ne pas faire de choses inconsidérées sans réfléchir. C'est ce qui vous maintient en vie parfois. Alors vous savez, il est inutile de chercher une cause ou de vouloir savoir d'où elle vient. Elle existe c'est tout. Et elle est justifiée. Si demain vous croisez quelqu'un dans la rue à qui vous dites : ''Tiens, demain tu quittes ton boulot et tu vas faire un autre métier. Allez!'', cette personne aura peur, forcément et ce sera bien normal. Donc ne cherchez pas une raison particulière, vous avez peur c'est tout. »

     

    Et là je me suis dis : ''Bon alors je dois l'accepter, la canaliser, l’amadouer un peu, mais réagir en conséquence et vivre avec.''

     

    Du coup, je me suis retrouvée comme une poule devant une fourchette, à me rendre compte que ma petite « recette » miracle pour me débarrasser de ma peur, c'était raté !!!

    Ben oui, trop fastoche :

    « allez enlevez moi ma peur, on l'efface et après je fonce tête baissée vers l'avenir ! »

    Euh non, finalement, ça se passe pas comme ça.

    Rires

     

    Alors nous avons mis les bœufs avant la charrue, et revu toutes les cordes de mon arc.

    Déjà, mesurer ma chance d'en avoir pas mal et des belles cordes, du solide quoi !

    Et puis nous avons dégagé beaucoup de choses, parlé, réfléchi ensemble.

    Peu à peu j’entrevoyais des solutions, peu à peu la peur s’estompait, peu à peu je voyais les outils se mettre en place.

    Le pour, le contre, les opportunités, les envies, les besoins, les souhaits et les impossibilités.

    Les rêves, la réalité.

    Mes avantages, pas mal. Mes faiblesses, pas tant que ça.

     

    Alors d'un seul coup, pendant que nous parlions, j'ai senti ma poitrine se gonfler.

    J'ai repris... j'ai retrouver confiance.

    Je me remplissait d'espoir, avec cette sensation que mon cœur se remettait à battre.

    Une sorte d'excitation soudaine en évoquant les possibilités qui s'offraient à moi.

    La peur est toujours là, mais elle se transforme en prudence bénéfique, en précaution modérée, maitrisée.

     

    Et je me suis sentie heureuse, parce que j'ai entrevue les prémices d'une nouvelle vie, de nouvelles aventures.

    J'ai été tellement enthousiaste en visualisant le chemin à parcourir. Toutes ces choses nouvelles qui vont se présenter et celles que je vais aller chercher.

    Je me suis gonflée d'espoir et de joie en m'entendant parler des futures activités et jalons à mettre en place dans ma tête et concrètement pour préparer mon départ.

    Trouver un ordre, savoir par quoi commencer, quoi faire pour m'en sortir.

     

    Ce qui m'a vraiment rendu heureuse, ce n'était même pas d'imaginer une vie future avec tous mes rêves réalisés. Ce qui m'a ragaillardie, c'était la simple idée du chemin à parcourir.

    Ne serait-ce que cela. Partir, me mettre en marche, en route vers quelque chose de nouveau. Cela m'a suffit. Et j'ai compris à quel point j'avais besoin de cela.

    J'ai compris à quel point le besoin de sécurité dans un petit boulot peinard, bien planqué, ce n'est pas moi, cela ne me ressemble pas, cela ne colle pas avec ce que je suis au fond.

    Même si j'ai conscience que ce ne sera pas un chemin facile, j'ai souvent eu besoin de frôler le danger et après tout, je le connais bien. Alors comment pourrais-je connaître pire et comment pourrais-je ne pas m'en sortir ? Puisque j'ai du courage, de la volonté et que je suis pleine de ressources.

     

    Même si c'est différent...

    J'ai déjà fais quelque chose de similaire, et le chemin pour retrouver ma liberté a, en effet, été très dur mais aujourd'hui je sais à quel point cela valait le coup et à quel point il fallait le tenter.

     

    Alors ce sera pareil pour le travail. Partir ne sera pas simple mais le jeu en vaut la chandelle.

    Entrevoir le travail que cela va me demander, m'organiser, trouver des idées, des solutions, travailler à un meilleur avenir pour ma pomme avec la liberté à la clé, putain que c'est excitant.

     

    Je me suis dis : « Ça y est j'y suis, j'y vais et ça va être génial ! »

     

    Je me suis dis que j'avais de la chance. Pour ce que je sais faire, pour ce que j'ai envie de faire, pour le plaisir que j'éprouve à faire. Faire et savoir faire.

    L'opportunité d'apprendre encore, de nouvelles choses, de se perfectionner dans d'autres, toutes les perspectives que cela ouvrent, c'est génial.

     

    Alors prudence, attention, travail, concentration, formations, découverte, changement de vie.

    Ça va être Magique !!!

     

     

     

     

     

     

     

     


  • Commentaires

    1
    Luce
    Mardi 10 Janvier 2017 à 07:34
    Et c'est parti pour un nouveau décollage de petite sorcière, nouveau balai super performant, va nous faire de belles figures de vol je pense
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